dimanche 17 avril 2011

Dungeon Hunter : Alliance, le test qui tranche

Après avoir multiplié les productions sur les plateformes nomades de la marque à la pomme, Gameloft commence peu à peu à vouloir trouver sa place dans la cour des grands. C’est en transposant son Dungeon Hunter sur PlayStation 3, renommé pour l’occasion en Dungeon Hunter : Alliance, que nous arrive sa dernière réalisation. En dehors de Sacred 2, la console de Sony n’a pas grand-chose à se mettre sous la manette en matière de Hack’n Slash. Faute de pouvoir s’amuser avec l’excellent Torchlight, les joueurs PS3 peuvent-ils combler le vide existant en la matière avec Dungeon Hunter : Alliance ?

Le scénario de Dungeon Hunter : Alliance tient sur un timbre-poste, mais ce n’est pas une histoire riche que l’on demande à un Hack’n Slash. Nous sommes donc ressuscités par une fée, qui a besoin de notre aide pour réparer une erreur que nous avons commise avant de décéder vingt-cinq ans plus tôt. Nous avons le choix d’incarner soit un guerrier, soit un brigand, soit un magicien. En dehors de leurs vêtements, ces trois personnages se ressemblent comme deux gouttes d’eau et n’ont aucun charisme particulier.

Si l’histoire ne change pas selon le personnage choisi, c’est bien entendu sur la façon d’affronter nos adversaires que toute la différence va se faire. Le guerrier fonce dans le tas et peut affronter plusieurs adversaires en même temps, le magicien profite de ses sortilèges pour réduire à néant ses opposants à distance, tandis que le brigand est un mélange des deux. Nous commençons donc par remonter en ville. C’est l’occasion d’occire nos premières créatures et surtout de nous rendre compte des temps de chargement plutôt longs et de l’animation mollassonne de notre personnage.

La progression n’est pas très ardue et la difficulté à venir à bout des ennemis vient surtout des errements du gameplay. En effet, en plus de notre lenteur, les coups que nous portons ne sont pas précis : nous tapons trop fréquemment dans le vide alors même que nous sommes au contact de notre ennemi. Même des tonneaux immobiles et inoffensifs arrivent à échapper à notre fureur dévastatrice. Très rageant ! Par contre, les créatures ne nous ratent jamais. De plus, les développeurs ont abusé sur leur côté résistant en leur attribuant un nombre impressionnant de points de vie et en augmentant la pénibilité de certains niveaux, en multipliant le nombre des adversaires à l’écoeurement comme dans la zone de l’aqueduc avec ces créatures qui nous empoisonnent à tout bout de champ. Les niveaux sont assez longs, ce qui aurait pu être un bon point s’ils n’étaient pas aussi pénibles.

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